Kathmandu et les Annapurnas

Le Népal, un pays tant attendu par Max et à la fois tant hésité. En Janvier, les montagnes sont dégagées et le soleil pointe en permanence à l'horizon mais les températures sont assez basses, c'est pourquoi nous avons longuement hésité à y aller. Mais nous y voilà !

Kathmandu

La capitale du Népal s'élève à 1350m d'altitude ce qui permettait de nous mettre directement dans le bain niveau température à notre arrivée. (Au passage, nous avons du prendre l'avion pour y arriver. La frontière entre le Myanmar et l'Inde étant fermée, nous ne pouvions malheureusement pas passer par les terres... Nos sacs sont passés sans soucis et notre dernier couteaux à beurre aussi 😉) À notre grand étonnement, il faisait bon (environ 20°). Cela dit, le soir quand nous nous sommes couchés et le matin en nous réveillant, on a vite compris qu'il nous manquait quelques couches de vêtements! 

Kathmandu, peuplée d'environ 1,5 million d'habitant est une des villes les plus polluée et les moins confortable d'Asie. A dire vrai, nous ne sommes pas vraiment d'accord avec cette affirmation. Après avoir été à Jakarta et à Manille, Kathmandu nous est apparu comme une charmante ville de montagne aux ruelles étroites. Il est vrai cela dit, qu'il y avait énormément de poussière et de déchets à certains endroits.

A Kathmandu nous avons du faire quelques achats pour nous équiper un peu plus chaudement. Par contre, impossible de reconnaître le vrai du faux. Ici tout le monde s'habille en North Face ! Impossible pour nous de choisir des doudounes/vestes 100% pure plumes d'oies dans des boutiques de rue au prix très variables, sachant qu'une rue plus loin, on trouve des couturiers occupés à coudre les étiquettes de marques sur n'importe quel vêtement. Bref, on s'est questionnés milles fois et on a finallement décider de louer des vestes dans une boutique juste avant notre départ en trek. 😁

Pokhara

Cette ville est le point d'entrée le plus connu pour un trek de l'Himalaya autour des Annapurnas, ce qui en fait la ville sûrement la plus touristique du Népal. Cela change de Kathmandu où nous n'avons pas croisés grand nombre d'étrangers! A Pokhara, on s'est baladés autour du lac, on a profité de la nourriture népalaise et on s'est préparés pour le trek.

Les Annapurnas

C'est parti, on commence par prendre le bus local pour arriver à Nayapul, le point de départ de notre trek. A la gare des bus, un taximan nous propose de nous emmener à petit prix car il habite la-bas. Habitué à se faire héler, on l'ignore en lui disant que c'est trop cher et qu'on préfère prendre le bus. "Haha genre il habite la-bas!" Arrivés 3h après dans le village (pour  parcourir 40km), on croise le taximan qui nous dit "Je vous avais dit que j'habitais ici! Je suis arrivé il y a deux heures moi!" Oups... On aurait peut être dû l'écouter ! 😊 Les népalais sont sans doute le peuple le plus gentil que nous avons rencontré jusqu'à présent. On se méfie beaucoup, mais ils sont vraiment profondément gentils: même les vendeurs et les taximans, c'est pour dire !

Notre trek autour des Annapurnas était tous les jours différents. Certes, nous avons vu les mêmes Annapurnas au loin, mais le reste était différent: la neige ou la poussière, les escaliers ou les sentiers, les arbres ou la végétation, changeaient sans cesse. 

Nous avons également eu la compagnie de Rouky (un chien solitaire) durant nos deux derniers jours. Arrivés à notre auberge il s'installait devant la porte de notre chambre, puis se faisait chasser par les aubergistes et nous retrouvait le lendemain sur le sentier ! C'était fou. On a eu un peu mal au coeur de le laisser à la fin... 

Lorsqu'on marchait en journée, le froid ne se ressentait pas, c'était même plutôt agréable. Par contre en soirée, c'était pas pareil. Heureusement que nous étions deux pour se réchauffer sous la couette! Et petite astuce trouvée sur un blog: on mettait de l'eau bouillante dans nos gourdes en métal et elles nous servaient de bouillotte pour la nuit et d'eau potable pour le lendemain. Ingénieux, non?

Nous nous rendons maintenant dans un monastère pour cinq jours de retraite de méditation et de yoga. On vous en dira plus dans le prochain article! Ha oui, on a pris notre billet de retour pour le 21 février car Max vient de trouver un job en tant que développeur de projets immobiliers chez PHICAP à Bruxelles et il commence le 1er mars 😉 

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