Yogyakarta

Nous voilà arrivés au centre de l'île de Java à Yogyakarta, l'âme de l'Indonésie d'après les guides et selon nous aussi!  Ces trois jours passés dans cette ville furent vraiment agréables. Malgré la population qui reste musulmane (impossible pour moi de me balader en short), les javanais sont vraiments souriants et sympathiques. Il y avait cependant beaucoup plus de touristes qu'à Jakarta, mais ce n'était pas difficile de faire plus ;-)


Il y a un quartier dans la ville, appelé Kraton, qui ressemble à un petit village rempli de ruelles qui forment un labyritnhe entre les maisons. On adorait s'y promener et s'y perdre ! 

Ici, pas de soucis avec la street food, en tout cas, au moins pour un plat: le Indomie Goreng (nouilles sautées à 15 000rp, soit 0,87€). Après en avoir mangés quelques fois, on se rend compte que c'est en fait un "Aïki" ! Vous savez les nouilles préparées et épicées à l'avance auxquelles il faut juste rajouter de l'eau bouillante, et bien c'est ça ! Donc c'est rassurant pour nous, mais super triste, car ils ne cuisinent même plus eux-mêmes en rue... Ils s'achètent des paquets séparés de plats préparés et n'ont plus qu'à les passer à la poêle 3 minutes. 


La ville est connue pour son art et sa culture. Il y a énormément de tags/peintures sur les murs (un peu comme à Berlin), des ateliers et des galeries d'arts de Batiks (peintures sur tissu à base de cire) , des ateliers et des spectacles de Wayang (marionnettes plates de cuire), sa musique, etc.


Il y a en gros deux rues touristiques à Yogyakarta. Ce qui nous a fait rire, c'est leurs différences! La première, Jalan Malioboro, une rue spéciale pour touristes indonésiens: marché de batiks, attrape-touristes ultra kitschs, balades à cheval, stands de biscuits de toutes les couleurs, etc. La deuxième, Jalan Prawirotaman, située à deux kilomètres de la précédente est, sans doute possible, prévue pour les occidentauxou, plus communément dans la région, les Westerns. Bars branchés (style backpackers), cafés (indiquants une alimentation "vegan, gluten free et organic"), de l'air-co un peu partout. Seule ressemblance, les tuk-tuks qui t'interpellent tout le temps pour te proposer de t'emmener voir l'autre rue :-) 

Un autre truc vraiment prévu pour les touristes indonésiens (mais qui fait bien rire les westerns), ce sont les voitures/cuistax lumineux que l'on peut retrouver circulant le soir autour d'un square. On peut louer une petite voiture et faire le tour avec: ambiance disco garantie (lumières et musiques comprises!).  


Ce soir là, nous avons mangé un street food sur le square et à un moment, Max s'est mouché. Trois ados indonésiennes commencent à rire aux éclats. À cet instant, je me rend compte que ce n'est pas la première fois que cela arrive depuis le début de notre voyage. Du coup en rentrant, on va sur internet et on découvre que dans la culture indonésienne et asiatique en générale, il est très mal vu de se moucher en public. C'est considéré comme très sale et mal poli. Mais comment faire? La nourriture est tellement épicée, que nous devons nous moucher presque à chaque repas! Donc maintenant, on essaye de trouver des combines pour arrêter de se faire fusier du regard! :D 

Nous avons dormi durant ces trois jours dans un Homestay. C'est une famille qui met à disposition des chambres dans sa maison pour les voyageurs. Nous avons été accueilli par Jo, une maman de 38 ans (qui en parraissait 23!) super sympa, parlant super bien anglais. C'était un endroit vraiment très agréable et à seulement 100 000rp la chambre, soit 6€. 

Le deuxième jour, en se promenant dans les rues de Kraton, on est tombé sur un petit café qui proposait du Kopi Luwak. En avez-vous déjà entendu parler? Nous oui! :) C'est du café produit à partir du caca de civettes asiatiques (le luwak). Cet animal mange les cerises du caféier et digère leur pulpe mais pas leur noyau. Le tube digestif du Luwak fait subir une transformation qui rend les arômes des grains de café bien meilleurs. Les excréments sont ensuite récupérés, lavés, puis toréfier comme des grains de café normaux. En Europe, une tasse de café de Luwak, coûte environ 50€. Ici, on nous en proposait deux pour 120 000rp, soit 7€. Une offre en or, et on a craqué! Franchement ce café était délicieux, super onctueux et d'une couleur magnifique. Mais, était-ce parce que l'on boit du jus de chaussettes depuis 10 jours, était-ce parce qu'on nous avait dit que c'était du Kopi Luwak ou était-ce parce qu'il était vraiment trop bon? Impossible à dire :-)

Voilà voilà pour Yogyakarta, see you in Bromo !  


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